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Qu’en serait-il du ciel
S’il était sous mes pieds
Sur la tête marcherais arpenterais du ciel
La planche à desseins l’ample oreiller à rêves
Tête entre les oreilles d’un silence éloquent
Prière à pieds joints vers une obscure clarté
Un éblouissement
Ténu insistant.
Un ciel de grises cendres calfeutré cendres des feux
De la Saint-Jean fumerolles des chandelles
Par les deux bouts brûlées muettes oraisons
Des chapelles embrasées de pierres nues et de cierges
D’amours bourgeonnant
De désirs couvés
Ciel vierge d’illusions
Un regard voilé dont
Vers les vases du crépuscule
S’évadent les scintillantes paillettes
A la poursuite d’un monde inconnu
Qui veut le nu du rêve.
Sur la tête du ciel
De la tête aux pieds jouer à la marelle
D’étoile en nuage poussière stellaire
Et du ciel à la terre
Dribler planète au pied et vibrer comme un glaive lancé
Vers sa cible risquer le chamboule-tout des constellations
Le ciel doux oreiller à trêves
Planche à desseins
Larguer le commun chercher la relève
Le ciel boussole de tous les voyages
Des points de peinture blanche sur le corps de l’Indien
La carte des marins. Son silence de nacre chuchote
Ténu insistant quand on peut l’écouter
Le ciel obscure clarté vole aux phares
De l’Egypte oubliée leurs baisers de lumière
Leurs voix inspirées leurs sagesses métissées
Et la marée traçante de la Voie Lactée
Comme un fleuve une brume
Rouvre l’ancienne route d’où viendra l’avenir.
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